Le Président de la FIFA (www.FIFA.com) s'est entretenu avec Saïd Ali Athouman; Il est Président de la Fédération Comorienne de football et Vice-Président de la COSAFA; Ils ont notamment évoqué le développement du football dans l’archipel avec l’aide de la FIFA.

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Depuis son inauguration il y a un an, le bureau de la FIFA à Paris est le cadre idéal pour les associations membres de passage dans la capitale française pour rencontrer le Président de la FIFA. Ce 27 juin, le Président Gianni Infantino a ainsi accueilli une délégation des Comores, emmenée par Saïd Ali Athouman, Président de la Fédération Comorienne de Football et Vice-Président de la COSAFA.

"Je n’avais pas encore eu l’occasion de découvrir ces bureaux. L’opportunité s’est présentée étant en visite à Paris", explique Saïd Ali Athouman. "Nous en avons évidemment profité pour parler de football avec le Président Infantino : de football aux Comores, et de football en Afrique, et plus particulièrement dans la zone COSAFA."

Récemment, le football comorien a fait beaucoup parler de lui. Après avoir participé à leur première Coupe d’Afrique des Nations de la CAF en janvier 2022, où ils ont atteint les huitièmes de finale, les Coelecanthes - surnom de l’équipe nationale - n’ont cessé de grimper au Classement Mondial FIFA/Coca-Cola. Ils ont encore atteint leur meilleur rang dans l’édition de ce mois de juin (https://fifa.fans/3a0QR8x). De fait, ces progrès sont allés de pair avec les efforts déployés par la Fédération Comorienne dans le développement du football.

La tâche est pourtant compliquée dans cet archipel constitué de trois îles principales (Grande Comore, Mohéli et Anjouan) situé au large de Madagascar, dans l’Océan Indien. La Fédération fait face à de nombreux défis en matière d’infrastructures notamment. La FIFA lui prête main-forte via son Programme Forward qui a notamment permis de financer le projet d'installation du gazon synthétique au centre technique de Mitsamiouli. "Si l’état comorien et la CAF nous viennent en aide, la très grande majorité de nos activités est financée par des subventions de la FIFA. La FIFA est donc pour nous un partenaire-clé", explique Athouman. "Des projets d’infrastructure ont été mis en place, notamment des poses de pelouses synthétiques. Nous sommes également en train de rénover un centre de formation."

"Les infrastructures et la formation sont des domaines dans lesquels nous bénéficions régulièrement de l’appui de la FIFA", résume-t-il, avant de conclure : "Nous avons bien avancé, mais nous avons encore beaucoup de projets en tête."

À l’image des Comores, la FIFA travaille, grâce à ses nombreux programmes, en étroite collaboration avec ses associations membres pour qu’elles développent leur football et exploitent pleinement leur potentiel, non seulement en Afrique, mais dans toutes les autres confédérations, afin de rendre le football véritablement mondial, conformément à la Vision de la FIFA 2020-2023.